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Vous connaissez déjà les divers méfaits et dangers dus au tabac, je ne vais pas vous donner des leçons sur les risques de consommer de l’arsenic ou d'autres poisons (il y a plus de 4000 substances différentes dans l'objet ci-dessous), ni vous faire la morale sur les dizaines de maladies qu’il peut provoquer ou aggraver.
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Non, là je vais plutôt évoquer ce qui vous touche vraiment (c’est le cas de le dire !) le cœur du problème : votre virilité.
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L’heure est grave. Il me faut vous informer de quelques conséquences fâcheuses induites par le « plaisir » de la clope au bec.
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Tout d’abord, cela réduit la qualité de votre sperme. Je ne parle pas ici de ses caractéristiques gustatives (on n’a pas gardé les cochonnes ensemble !). Mes compétences de gastronome n’iront pas jusqu’à ce diagnostic.
Là, il s’agit du taux de normalité des spermatozoïdes, de leur normalité, de leur nombre (plus de 40 x 106/ml à chaque départ de course).
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Bon, OK, cela peut arranger ceux qui ne veulent pas laisser traîner partout une descendance inopinée (c’est qui cette Ino ?) ou ceux qui n’ont pas le courage de dire à leur moitié qu’assumer un rejeton n’est pas dans leurs priorités (alors que la dernière Porsche, oui).
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Non, je pense nettement aux célibataires et à ceux que les performances horizontales, verticales ou obliques intéressent.
Apprenez qu’à cause de votre tabagisme, la qualité de votre turgescence (souvent matinale) se trouve fortement diminuée, quel dommage !
Pire, vous ne tiendriez pas la distance lors de l’épreuve de fond (si je puis dire).
Même s’il ne vous sera pardonné que le 1er coup soit parti tout seul, il faudra vite vous remettre en selle (sur une belle croupe) et là, vous risquez fort de ne pas trouver l’énergie nécessaire à l’effort escompté.
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Bien sûr il existe des exceptions et il me vient immédiatement à l’esprit les paroles d’un excellent ami - fumeur de roulées de son état - qui m’a assuré pouvoir tenir 10h30 d'affilée sans coup férir (100 coups fait rire, hi hi). Je le crois sur parole, car je l’en sais parfaitement capable à défaut de ne pouvoir juger moi-même sur pièce… Oui, ce cas est rarissime et il ne faut pas espérer égaler son record sans un entraînement acharné (avec une entraîneuse patentée ou autre).
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Par ailleurs, je vous rappelle que la cigarette coupe le souffle. Ce qui risque de fortement pénaliser vos tentatives de séduction si vous haletez comme un bœuf dès les premières minutes « d’usinage ».
Sans parler de l’haleine de chacal le matin au réveil, si toutefois la demoiselle tient jusque-là…
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Je sais, arrêter de fumer est une entreprise très délicate, longue et difficile. Cela met les nerfs à rude épreuve et il faut un moral d’acier pour avoir un beau poteau (de Landerneau) qui va faire du bruit dans les chaumières.
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Autre avantage, imaginez la masse d’argent économisé et qui pourrait servir à vous payer quelques massages bien mérités.
Finie également l’angoisse de la rupture de stock, le dimanche midi, dans les faubourgs de Moussu-le-Glouvieu (et ses corbeaux ravitailleurs).
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On dit parfois qu’il faut soigner le mal par le mal, dans le cas présent, je serais plutôt tentée de vous inviter à remplacer le vice par un autre, moins destructeur.
Vous connaissez l’adage : « la fonction créée l’organe » ? Donc, vous voyez là où je veux en venir. La pratique, il n’y a que ça de vrai !
D’ailleurs, les médecins vous le diront, rien ne vaut l’exercice physique. Foi de Sister, mieux vaut tirer une Martine que de tirer sur une tige. Surtout si Martine est une belle plante !
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Ne désespérez pas si les débuts sont hasardeux, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Rome ne s’est pas faite en un jour, Rocco non plus.
Quand vous aurez les mains occupées, vous n’aurez plus envie de fumer…
Petit rappel de prudence : dès que ça commence à sentir le caoutchouc brûlé, ralentissez la cadence, ménager votre monture.
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Désormais, lorsqu’une jolie brune viendra vous proposer une blonde, demandez-lui si c’est une copine à elle plutôt que d’accepter la cigarette et de lui squatter son briquet.
Vous pourrez alors répondre : « non merci, je ne fume plus » avec un sourire complice, un air entendu et un œil goguenard. Petite allusion subtile à votre nouveau statut de sex-symbol et oubli de la mollesse révolue.
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Chiche que vous en êtes capables ?
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Sister « une place en non-fumeur, S.V.P. »
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