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24 septembre 2006 7 24 /09 /septembre /2006 17:05

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Pour rebondir sur l’article de Schoumi qui se voit offrir au téléphone des cadeaux sans arrêt de la part de vendeurs zélés (de cuisines et autres), j’ai mes petites méthodes pour les dissuader.

 

- « Bonjour, nous vous proposons une offre exceptionnelle pour changer vos fenêtres, vous êtes propriétaire ? »

 

- « Oui, mais je vous informe que mon frère est menuisier et qu'il travaille pour X (là il faut absolument citer une marque qui fabrique des articles de très grand standing), vous avez mieux à me proposer ? »

 

- « Euh non, bonne journée madame »

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=x_x=

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Contre les vendeurs de cuisines qui vous disent que vous avez gagné un cadeau, il y a un truc sympa à faire si vous avez cinq minutes. Vous allez dans le magasin et sans vous démonter, vous réclamer l’objet qu’on vous a promis. Bien sûr ils vont essayer de vous vendre leur camelote, il ne faut pas dévier de votre but et insister pour avoir votre lot. Vous n’êtes venus que pour ça et comme c’est sans obligation d’achat, ils ne peuvent pas vous le refuser. Insister lourdement, ça défoule. Ensuite, vous ressortez illico et pouvez jubiler en matant la tronche des employés.

 

L’idéal est d’envoyer aussitôt après vous, un pote et sa copine pour la même chose. Là, ils ont tendance à devenir fous, c’est jouissif !

 

Ca leur apprendra à faire chier le monde au téléphone.

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- « Bonjour, vous êtes l’heureuse gagnante de notre offre spéciale sur le forfait Internet et téléphone illimité avec les deux premiers mois gratuits »

 

- « Internet ? C’est quoi. Non, je n’ai pas d’ordinateur, je ne sais même pas à quoi ça sert. C’est quoi un forfait ADSL ? Que me voulez-vous ? Vous êtes qui d'abord ? La CIA ? Le KGB ? Pourquoi m’appelez-vous ? Je vais prévenir la police, je ne vous connais pas. Laissez-moi, où je crie ! »

 

- « Bip… bip… bip… »

 

- « Bon débarras »

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Contre les agents immobiliers qui polluent vos boîtes aux lettres en permanence. Vous pouvez agir aussi. Conservez pendant quelques jours tous les prospectus publicitaires que vous recevez. En très peu de temps, vous en aurez accumulé un bon kilo (vous pouvez aussi en récupérer à droite à gauche). Puis, avec votre tas, vous vous rendez chez l’une des agences dont vous avez eu la pub. Vous entrez dans la boutique et déversez bien partout sur leur bureau votre monceau de dépliants avec le leur sur le dessus. « Voilà, vous prenez ma boîte pour une poubelle, alors je fais un retour à l’envoyeur, bonne journée ». Là aussi, le regard des vendeurs (de murs et cages à lapin) vaut son pesant de cacahouètes.

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=x_x=

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- « Bijour midame, ji vous propose oune siperbe offre di li tiliphone pourtableu à pas cher »

 

- « Bonjour, vous m’appelez d’où ? »

 

- « Di Casablanca midame »

 

- « Oh ! Si c’est pas malheureux d’exploiter ainsi de pauvres travailleurs honnêtes en les exploitant 10 heures par jour pour un salaire de misère. C’est honteux de vous traîter comme ça, vous devriez vous révolter, il faut réclamer le même salaire que ceux qui font ça en France, et bla-bla-bla…. (tenir comme ça 5 bonnes minutes en monologue). Bon, monsieur, je ne vous dérange pas davantage, vous devez être débordé, mettez-vous en grève pour réclamer vos droits et bonne journée à vous ».

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Quand un vendeur de surgelés vient vous pourrir la vie sur le pas de votre porte. Enfilez un vieux peignoir, avalez une gorgée d’alcool (pour avoir une haleine crédible) et gardez la bouteille en main en prenant un air totalement défoncé. Ensuite vous n’avez plus qu’à lui expliquer que vous « mangez liquide » et que ses saloperies de trucs congelés ne vous intéressent pas. De toute façon, vous avez vendu votre frigo pour payer vos bières.

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- « Bonjour Madame, nous vous proposons des tapis d’Orient à prix d’usine »

 

- « Bonjour, comment avez-vous eu mon numéro de téléphone ?

 

- « Dans l’annuaire, vous avez été tirée au sort »

 

- « Ah bon ? Et vous n’avez pas vu que j’étais sur liste orange ? Cela signifie que je refuse toutes les propositions commerciales par téléphone. Passez-moi votre responsable, je veux toutes les coordonnées de votre entreprise, car je compte bien porter plainte pour non-respect de la législation »

 

- « Euh… très bien madame, dans ce cas je ne vais pas vous importuner plus longtemps, bonne journée et excusez-nous ».

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Si avec ça ils continuent à vous pourrir la vie, il reste quelques parades :

 

- faire semblant de s’engueuler avec son conjoint (ça ils détestent, ça les met mal à l’aise)

 

- se faire passer pour un pervers et raconter quelques obscénités (pas évident et pas trop conseillé)

 

- leur dire qu’on doit aller éteindre le gaz, qu’on en a pour un instant, mais ne pas revenir (ça leur coûte bien cher et les opérateurs n’ont pas que vous à contacter)

 

- faire comme s’ils venaient de vous réveiller et bailler tous les deux mots pour finir par ronfler au bout de 20 secondes

 

- leur parler en anglais ou toute autre langue étrangère, ils sont déboussolés et lâchent l’affaire très vite.

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=x_x=

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Enfin, le plus simple étant d’avoir un peu de compassion pour ces pauvres gens qui font vraiment un boulot de merde et de leur dire poliment que cela ne vous intéresse pas, que vous leur souhaitez une bonne journée et beaucoup de courage. Ils devraient vous en être reconnaissants.

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Sister « please hold the line »

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19 septembre 2006 2 19 /09 /septembre /2006 23:15

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Oh misère ! J'ai appris que pas moins de 11 personnes s'étaient succédées à mon poste sur les 2 dernières années. C'est hallucinant, je crois que je vais trouver des horreurs à l'intérieur des dossiers.

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Tout ça parce que A a été racheté par B qui lui-même a été racheté par C. Du coup, il y a eu frictions, conflits, séparations. Une partie du staff qui se fait la malle. Le bordel partout dans l'entreprise, ce qui explique les cartons. Mauvaise ambiance, ragots, mesquineries, j'ai l'impression d'être au coeur de Koh Lanta !

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Pourquoi suis-je entrée dans ce loft qui sent la trahison et les coups tordus à plein nez ? Sûrement encore mon âme de Saint-Bernard qui fait des siennes.

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Tout est en ruine, le suivi du boulot, le moral des troupes, les locaux disproportionnés. Va falloir relever les manches pour remettre tout ça d'aplomb. Devenir une main de fer dans un gant de velour, expliquer que si chacun y met du sien, tout n'est pas perdu et rester ferme sur la mise en place de procédures strictes qui permettront de redresser la barre rapidement. Le tout en ménageant les susceptibilités, rassurer les plus fragiles, booster les feignants, mettre tout le monde dans le bain en douceur sans s'imposer trop fort dès le début et risquer de passer pour une parvenue ou pire : une "chef".

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Le plus efficace est d'être compétente et de leur montrer la voie simplement. Les choses s'installeront d'elles-mêmes, normalement. Et si ça ne marche pas, on mettra un cran au dessus.

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Faut garder la pêche, ici ils ont souffert, ils sont en miettes, tout cassés à l'intérieur, le moral n'y est plus, la motivation a foutu le camp. On a balayé les traces du passé, demain je contribuerai à leur montrer que l'avenir sera plus rayonnant.

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Sister "en avant, marche !"

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18 septembre 2006 1 18 /09 /septembre /2006 20:59

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Pour ceux qui suivent ce blog avec assiduité, si si, je vous assure il y en a, d'ailleurs j'ai toujours 3 fans déclarés et consentants (dont 2 que j'ai grassement payés), donc pour ceux-là et les autres (des fans en devenir, venez nombreux), voici le nouvel épisode de ma vie au "taf".

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Aujourd'hui, c'était ma vraie rentrée, celle dans mon nouveau boulot (de dans deux ans) que j'ai maintenant depuis 9 heures ce matin.

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Vous n'allez pas le croire, pour ma première journée, j'ai eu droit de participer à "la journée annuelle de l'archivage" ! Non, vous ne rêvez pas. Pendant 7 heures, la chef et toute sa petite armée de fourmis, avons mis en forme des boîtes, rangé des dossiers dedans, descendu le tout aux archives du sous-sol. Passionnant ! J'ai mal partout et un bon mal de crâne.

.Pff, moi aussi j'emballe sec et j'en chie pas une pendule pour autant. En ce moment, je tourne une séquence pour "Vis ma Vie" de SDF, c'est réaliste hein ?

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En prime, comme ils ont vite repéré que j'avais la fonction "Mac Gyver inside", ils m'ont fait déménager des bureaux, des ordinateurs, des caissons, etc. J'en peux plus, je suis vannée, vidée, H.S.

Le pire, c'est qu'eux étaient au courant, mais moi, pauvre bizut, ils m'ont réservé la surprise ! Alors qu'ils étaient tous en jean-baskets pour l'occasion, je paradais avec ma petite chemise et mes petits talons, croulant sous des dizaines de boîtes.

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Vous m'excuserez, mais là je vais aller me pieuter. Ce qui ne m'est pas arrivé depuis des années, lors d'une sale angine blanche, un truc terrible où on croit mourir comme une vieille dame vidée de ses forces.

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Soyez sage, je vais faire mon gros dodo bien mérité.

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Sister "ZZZzzzzzzZZZZzzzz"

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P.S. : Et dire qu'ils ont fait appel à un chasseur de tête hors de prix pour me débaucher... ça valait vraiment le coup !

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17 septembre 2006 7 17 /09 /septembre /2006 00:43

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Aujourd'hui, il m'est arrivé une expérience inouïe ! Hé oui, le mot n'est pas trop fort. Un truc dingue, que personne n'envisage vraiment, quelque chose d'inattendu : une réunion de famille sympa, normale, où on ne reste pas 4 heures à table et où les gamins ne sont pas des têtes à claques déchaînées.

.Ici le gardien du parking en plein rapport auprès de sa direction, grâce à un micro savamment dissimulé dans sa toison grise. Impressionnant dispositif de sécurité !

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Je sais bien que pour bon nombre d'entre vous, cela relève du domaine de l'utopie pure et dure. Pourtant, ce fut le cas, aussi sûr que 1 tête de mule + 1 tête de con = 2 bonnes raisons de mettre en route la machine à baffe.

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Non, je vous assure, c'était calme, il a même fait beau en fin de journée.

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Pourtant, vous le savez comme moi, ce peut être une expérience redoutable. Des gosses en furie et incontrôlables, une table gargantuesque à laquelle on se doit de faire honneur (même quand on a déjà les dents du fond qui baignent), des personnes auxquelles on n’a pas grand-chose à dire, des discussions croisées qui nous mettent les neurones en fusion et les oreilles en berne. Et encore, je ne dresse là qu'un portrait sobre.

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En fait, je crois que j'ai percé une partie du mystère. Pour réussir ce genre de prouesse de se retrouver à une vingtaine sans avoir envie de se sauver en moins de deux minutes il faut respecter quelques règles simples :

- ne pas se voir plus de 4 fois par an, sinon on n’a rien à se dire

- demander aux parents de veiller et surveiller leur marmaille, ça libère l'esprit des autres

- éviter de cumuler plus de 2 entrées et 3 plats, sachant que cela est immanquablement suivi du cortège "fromage + salade + dessert + café"

- trouver un endroit assez grand et de préférence avec un accès direct vers l'extérieur, ça simplifie les choses quand on a "besoin d'air"

- ne jamais prolonger l'aventure sur la soirée, votre estomac n'y résisterait pas.

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Voilà, maintenant vous êtes blindés. Vous devriez résoudre une partie de ces "obligations familiales" qui parfois peuvent vous pourrir définitivement un week-end.

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Sister "I'm a survivor"

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1 septembre 2006 5 01 /09 /septembre /2006 00:58

 

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Cela faisait maintenant plusieurs mois que j'avais remarqué cette boîte de dialogue, lorsque je voulais fermer mes e-mails, mais aujourd'hui elle prend tout son sens.

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Et dire que l'évidence était sous mes yeux !

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Oui, aujourd'hui je n'ai pas fait que cliquer sur la fenêtre, j'ai choisi de prendre la porte !

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Oui, je suis sûre de vouloir quitter ma boîte !

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Oui, je suis contente, soulagée, sereine.

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Depuis toujours, l'expression "il ne te mérite pas" m'avait fait marrer, car je la trouve particulièrement prétentieuse, orgueilleuse. Aujourd'hui, j'ai eu envie de me faire un petit plaisir et de me dire qu'après tout, c'était peut-être vrai.

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Voilà, il suffisait de franchir le pas. C'est fait, je me sens mieux.

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Sister "une page se tourne"

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P.S. : avis à tous mes employeurs potentiels, ceux qui se languissaient, cherchaient à me débaucher (comme si je ne l'étais déjà pas assez !), désolée mais un chasseur de tête m'a déjà déniché un job tip-top. Dommage pour vous, ce sera pour une prochaine fois, prenez un ticket et attendez votre tour.

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22 août 2006 2 22 /08 /août /2006 02:08
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J’y ai cru, vraiment.
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J’aimerais y croire encore.
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Pourquoi m’avoir bercé d’illusions pendant 12 jours et me reprendre si brutalement mon rêve ?
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Il m’avait fallu du temps pour me faire à l’idée, pour accepter le changement et les bouleversements à venir. Petit à petit, j’avais fait le travail de préparation mentale et au moment où tout semblait se mettre en place, où j’étais prête à lancer la grosse artillerie, plus rien.
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Espoir déchu, retour à la case départ.
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J’aimerais être guidée et surtout comprendre, mais je n’aurais pas cette chance, il paraît que c’est la fatalité.
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Sister is game over - Fatal error - Unmatched query - No way found - Désolés, nous ne pouvons donner suite à votre demande.
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Pourtant, le timing était bon, la configuration impeccable, tout avait l’air « en place ». Je voyais même des signes un peu partout qui m’encourageaient.
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Comment cela peut-il s’arrêter ainsi, en queue de poisson, tel un mauvais film trahissant définitivement la pauvreté de son scénario.
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Lâcher-prise, zen attitude, totale maîtrise de soi, aucune remord inutile…
Ouais, bah c’est facile à dire tout ça ! Là, je suis davantage dans l’émotion de la colère, dans le sentiment de foutage de gueule, dans l’envie d’envoyer tout balader en lançant un tonitruant « MERDE ! » à la cantonade (et à celui qui le lira, comme le veut la tradition).
Je n’en ferai rien malgré tout. D’abord parce que je suis une fille bien élevée (trop peut-être) et parce que cela n’avancerait pas à grand-chose, voire s’avérer pire que le mal si cela venait à envenimer la situation déjà complexe à gérer.
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Alors, je vais ravaler ma rancœur, mettre mon orgueil au placard avec mon mouchoir dessus, parce qu’il vaut mieux. Puis assimiler le truc, tenter de « digérer » l’affaire, à défaut de pouvoir la faire disparaître par un souffle magique. D’ailleurs, quand est-ce qu’on installera la fonction « delete memory » dans un coin du cerveau ? Une version plus speed que celle qui opère d’office par l’usure des ans ou l’apparition - plus ou moins précoce - d’Alzheimer.
Cela permettrait d’éviter de polluer les pensées avec le souvenir des erreurs du passé. De plus, si on apprend de ses échecs, j’aimerais bien savoir ce que celui-ci est censé me révéler ?
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Oui, je n’avais aucune prise sur l’issue du « projet » et je n’ai donc aucune culpabilité à ressentir si le résultat est négatif et si tout l’édifice s’écroule, part en sucette, tombe à l’eau, etc.
N’empêche, c’est rageant et assez désespérant.
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Tomber, se relever, c’est le jeu de la vie… jusqu’au jour où l’on ne se relève pas, où la chute est trop brutale. Le corps, trop épuisé pour redresser la barre pour maintenir le cap vers la victoire, préfère se laisser dériver, couler lentement, se faire dévorer par les flots de tristesse.
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 Si vous n'arrivez pas à dormir, vous pouvez toujours compter les moutons...
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J’ai perdu une bataille, pas la guerre… pas encore.
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Sister « poursuivons le combat ! »
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7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 01:23
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GARP : Groupement d’Abrutis Résolument Prétentieux
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- Allo les Assedic ? J’appelle concernant la mise en demeure que vous avez adressée à Monsieur L.
- Oui, vous n’avez pas proposé la Convention de Reclassement Personnalisé alors nous vous réclamons la somme de 3507,41 €
- Mais si, ça a été fait l’année dernière lorsque l’entreprise a fermé
- Nous n’avons pas la preuve que vous l’avez transmise à votre salarié
- Bah, pourtant on vous a envoyé aussitôt la lettre de licenciement économique qui en fait mention
- Le dossier CRP n’a pas été reçu dans nos services
- Effectivement, ça c’est normal, le salarié n’a pas souhaité y adhérer, c’est son choix, non ?
- Il nous faut l’attestation sinon on vous envoie en procédure judiciaire
- Restons calmes. Le patron a pris sa retraite, la société n’existe plus et comme le salarié ne voulait pas souscrire à cette proposition, ils n’ont pas gardé les documents
- Pourtant, il nous les faut
- Vous le faites exprès ? Je vous dis qu’ils sont partis à la poubelle il y a plus d’un an, que voulez-vous qu’on fasse de plus ?
- Vous n’avez pas répondu à notre courrier précédent alors maintenant il faut payer
- Comment ça ?!? Vous demandiez une attestation sur l’honneur (sic) du chef d’entreprise qui vous jurait avoir fait tout le nécessaire dans le temps imparti, nous vous l’avons transmise
- Ce n’est pas suffisant, il nous faut la copie du récépissé signé par le salarié
- M’enfin, on ne va pas vous l’inventer, ce fichu bout de papier a été signé, mais comme - a priori - il ne servait à rien à l’époque, il a été jeté
- Alors, vous devez payer la contribution et les pénalités
- Ça ne va pas non ! Tout a été fait dans les règles de l’art, c’est déjà bien assez de paperasserie et un an après vous continuez à nous harceler. Y’en a marre, on va saisir le Tribunal Administratif ou le Conseil d’Etat, je ne sais pas, on en peut plus !
- Tant pis, je transmets votre cas au service contentieux
- Vous n’avez pas le droit ! C’est inadmissible de pourrir comme ça la vie d’un honnête commerçant retraité en exigeant toujours de nouveaux papiers. Vous n’avez que ça à faire de nous réclamer l’impossible ? Vous êtes des grands malades ! Clac !
- Clac.
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Et voilà comment depuis 13 mois, un brave gars tremble chaque jour en allant chercher son courrier et vit dans l’angoisse d’une lettre recommandée. Pourtant, pendant plus de 40 ans, il a toujours payé rubis sur ongle ses taxes : URSSAF, TVA, IFA, IS, Taxe Pro, Taxe d’apprentissage, TVTS, etc. + le GARP bien sûr !
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Pendant ce temps, les grands patrons envoient des milliers de têtes de bétail de travailleurs à l'abattoir pointer au chôm’du et se retrouvent ensuite promût ministres ou s’en vont faire la même chose dans un autre groupe, empochant au passage un parachute doré (24 carats au moins !) et semant la terreur des salariés sur leur passage. Les cost killers sont impitoyables ! Il en va de la satisfaction du Saint Actionnaire.
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Sister "au secours ! L'Administration veut ma peau !"
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P.S. : Petite piqure de rappel, le super-moche-hideux logo de l'ANPE a coûté la modique somme de 2,4 millions d'euros, il faut donc bien trouver l'argent quelque part... dans nos poches !
 
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30 juillet 2006 7 30 /07 /juillet /2006 23:50

Il est parfois des situations où il est bon d’avoir le réflexe d’une pirouette rapide, au moment propice, pour éviter de justesse l’assurance de tracas dans un futur proche.

Vous êtes invité quelque part, vous savez qu’il y aura telle ou telle personne, sans pour autant connaître toute la liste des participants.

Aucun piège ne vous est tendu, a priori c’est « mer calme, ciel bleu, vent faible ». La rencontre s’annonce sous les meilleurs auspices. 

Vous vous rendez dans les lieux, la fleur au fusil, la bouche en cœur, il n’y a pas d’épreuve en vue.

 

 

 

Soudain, en approchant du groupe, vous apercevez LA personne que vous ne voulez pas rencontrer, du tout, jamais plus jamais, celle que vous redoutez de revoir le plus au monde.

 

Pour des raisons personnelles, ou parce que vous savez que tout nouveau contact sera à coup sûr l’élément déclencheur d’un conflit qui risque de pourrir la soirée de tout le monde, il vous faut fuir.

 

Oui, facile à dire, mais comment y parvenir discrètement ? Que faire dans cette situation périlleuse ? Un triple salto arrière suivi d’une vrille en piqué ? Non, cela attirerait à coup sûr l’attention et vous devez éviter absolument de faire des vagues.

 

Il suffit de tourner les talons d’un geste naturel - genre vous n’avez rien vu - et repartir en sens inverse, l’air détaché et la démarche souple.

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Puis rentrer chez soi en se disant qu’on a frôlé l’incident diplomatique majeur ou la catastrophe notoire. Vous pouvez aussi aller faire une petite séance de shopping pour exorciser l’épisode douloureux de votre mémoire en focalisant sur le fait qu’il a été évité de justesse. Grâce à votre prompte réaction et analyse vive et efficace de la situation, ainsi que de la conduite à tenir pour ne pas s’y empêtrer.

 

 

Le lendemain, penser à s’excuser auprès de votre hôte (ou hôtesse) en trouvant des arguments convainquant pour justifier de votre absence ou dire la vérité, toute la vérité, dites : « je le jure ». La franchise est toujours à favoriser, surtout lorsqu’on n’est pas un bon menteur, cela évitera d’avoir à se souvenir du subterfuge utilisé pour toute rencontre ultérieure ou question subsidiaire sur le problème.

 

Sister « on l’a échappé belle ! » 

 

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28 juillet 2006 5 28 /07 /juillet /2006 00:01
- SOS « j’ai mal à mon égo » bonjour ! Que puis-je pour vous ?
- Je n’attends rien de la vie, j’angoisse au quotidien.
- Ah oui, ce n’est pas très gai tout ça. Vous avez des loisirs ?
- Pff, dès que j’ai un moment agréable, je pense immédiatement aux tracas du boulot.
- Vous n’arrivez pas à rester positif ?
- Non, je vois toujours le verre à moitié vide.
- Et pourquoi pas carrément vide ? Ou tout cassé par terre, définitivement ruiné, foutu, naze ?
- Euh, bah, je ne sais pas…
- Ah oui, le voilà votre vrai problème, vous n’êtes pas ambitieux.
- Je ne comprends pas bien…
- Quel est votre rapport avec la mort ?
- Il me paraît évident que je ne vivrai pas vieux, je le sens, ça me mine.
- Vous n’envisagez pas de mettre fin à vos jours ?
- Pas vraiment, je ne suis pas à ce point là.
- Mais vous vivez seul, n’avez pas d’amis, êtes délaissé de tous ?
- Non, ça va. Enfin, je ne m’amuse pas beaucoup, j’ai du mal à être joyeux.
- Avez-vous déjà tenté de plonger totalement dans un bon délire, de vous laisser aller à la déconnade sur tous les plans ?
- Je ne crois pas que j’en serais capable.
- Il ne vous arrive jamais de rigoler ?
- Si, mais trop rarement, car je me laisse alors gagné par la mélancolie, les pensées sombres, les problèmes du quotidien.
- Monsieur, voici mon diagnostic : vous refusez le plaisir parce que vous en avez peur. Par contre, vous vous complaisez dans la souffrance, car vous la connaissez bien et finalement, elle vous angoisse moins que d’imaginer quelles seraient vos réactions face à une situation agréable et positive.
- Meuh enfin, ce n’est pas vrai, tout le monde veut être heureux !
- Ah bon, vous en donnez-vous les moyens ?
- Je ne sais pas, je n’y connais rien, y’a pas de mode d’emploi.
- Si vous commenciez par virer un peu les idées noires quand elles se pointent, ça irait déjà mieux. Posez vos bagages de morosité et apprenez à vivre sans anxiété, profitant des joies simples.
- C’est tout ?!?! Vous ne me donnez pas de tranquillisants, d’anxiolytiques, de psychotropes ?
- Non, vous allez très bien mais vous ne voyez pas que la réussite est à votre portée, il vous suffit de tendre le bras pour l’attraper. Par contre, dès qu’une pensée négative arrive, pensez à la chasser de votre esprit comme un moustique sur votre nez.
- Au revoir Madame, je n’ai pas tout compris, mais je vais essayer.
- Au revoir Monsieur, ouvrez l’œil sur les bonnes choses, saisissez-les, vous y avez droit aussi et vous en êtes parfaitement capable d'en apprécier le bénéfice retiré.
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Sister "eyes wide opened"
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* cet article est donc dédié à un lecteur régulier (un fan peut-être ?) qui écoute sans entendre et ne veut pas voir ce qui l'aveugle pourtant.
 
 
 
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28 juin 2006 3 28 /06 /juin /2006 01:11
 
 
Bon, c'est pas l'tout mais il paraît que l'horloge biologique tourne. Du coup, étant actuellement dans la catégorie des « femelles » (oui de nos jours, tout peut changer), va bien falloir que je me décide à pondre, à enfanter, à mettre bas, à vêler (après les 20 kg de « bonus grossesse » on peut aisément utiliser ce terme), bref apporter à la surpopulation mondiale ma petite contribution personnelle.
 
Seulement j'suis pas motivée, mais alors pas du tout.
 
Pour sûr que c'est valorisant de créer de ses propres mains, euh non, les mains ça marche pas dans ce cas, de sa propre matrice (ouaip, pas terrible comme terme) un mini moi, une réplique approximative, un début de commencement d'être.
 
Mais après tout, qu'est-ce qui m'y oblige ? Rien !
Pourquoi devrais-je sacrifier mes nuits, mes grass' mat', mes week-end de glandouille, mes beuveries en bonne compagnie (masculine of course), ma liberté (de penser et autres) ?
 
Générer un héritier ? Bah, c'est pas sûr qu'il lui reste grand chose comme miettes lorsque le fisc se sera grassement payé sur mes maigres biens.
 
Transmettre un nom ? Pff, il peut en changer sans difficulté et n'étant pas de lignée royale ou de sang bleu, ça vaut « peau d'zob ». M'acheter une particule ? Oui, peut-être pour le business ou apparaître dans le « Who's who » et encore...
 
Les joies de la famille ? Bah pour l'instant, j'en suis pas convaincue. Oui mon enfance était géniale, pas sûre que j'arrive à être aussi performante dans mon rôle de mère. Oups, le mot est lancé !
Etre à la fois femme, amante, infirmière privée, cuisinière hors pair, employée modèle, gérante d'un foyer bien tenu et en plus rajouter la casquette de « maman », c'est la flippe totale les amis !
 
Quitter pendant près de deux ans (soit la moyenne d'après mes constats perso) la planète soirée, fiesta, sorties improvisées, juste pour élever une petite usine humaine qui bouffe, chie, dort et braille plus souvent qu'à son tour. Bof, pas très vendeuse comme option.
 
Ensuite on ne peut pas bouger sans trimballer une tonne de bidules divers et variés : l'attirail pour la bectance, les fringues de rechange, le lit, les couches, les lingettes, les produits anti fesses rouges, etc. Chaque déplacement prend des allures d'expédition. Va-t-il me falloir louer les services d'un sherpa pour toute virée hors du nid ? Le moufflet a plus de paquetage pour une journée que moi pour 1 semaine.
 
Et puis, y'a un truc auquel on ne pense pas. Il peut y en avoir 2 ou plus dans la portée ! Z'imaginez un peu ?!?! Je n'ai que deux bras moi ! Pff, ça devient ingérable ce truc. Je préfère manager une équipe d'une douzaine de types (même un peu bourrus) plutôt que de me trouver face à deux chiards hurlants. Oh la pagaille ! J'vais craquer en moins de temps qu'il ne faut pour dire David Hasselhoff (voir les Simpsons pour comprendre l'allusion).
 
Ce qui est amusant, c'est la conception, les coups à blanc. Moi je suis croyante (en l'amour un peu), mais surtout pratiquante ! Les tirs à gamètes réelles, c'est un sport extrême, vous ne trouvez pas ?
 
Ah si, y'a un avantage : le congé maternité. Soit 16 semaines loin du boss. N'empêche qu'on en profite pas, car avant le D-day, on est gonflée de partout, on fait pipi toutes les 3 minutes, on ne peut plus se bouger sans un Fenwick. Une fois qu'on a « dépoté le gluant » (merci Monsieur Gerra), on lui doit secours et assistance 24 h/24 et il ne se prive pas de vous le rappeler.
 
Bilan des opérations, actuellement les gosses des autres me suffisent. Les voir à dose homéopathique est encore dans le domaine de mes possibles. Pour le reste ? Wait and see. Y'a pas l'feu au lac comme disent nos amis Suisses.
 
L'instinct maternel ? Il semblerait qu'il n'était pas fourni dans mon pack de fille alors pour l'instant, futurs employeurs, non-géniteurs potentiels ou déclarés, potes complices de mes loisirs éthyliques, soyez tranquilles, pas de test positif en vue !
 
Sister « le plastique c'est fantastique »
Ici, Fauve (le matou le plus azimuté de la planète) dans ses oeuvres, escaladant l'étendoir par la face nord.
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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

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Quelques pensées en vrac, des chroniques sur le vif, un soupçon d'actualité, le tout saupoudré de bonne humeur (autant que possible) pour espérer susciter l'intérêt ou la curiosité. Chose rarissime sur le Net : mon site est garanti 100% sans pub ! Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est dingue n'est-ce pas ?

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L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

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