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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 13:51

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Let my body slide down to the floor

 

Press the reset button of my memory

 

Sink into the deep black water

 

Trying to forget myself

 

Become a pure spirit

 

To fly over the highest mountain

 

Less heavy than air

 

And breathe my hate around the world

 

To poison all those fucking vipers

 

Who whistle there liars in innocent ears

 

Destroying good peoples

 

And their hearts full of kindness.

 

 

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 .

 

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Sister “waiting for the licence to kill”

 

 

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Ecran noir dans ma tête

 

 

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Laisser mon corps glisser jusqu’au sol

 

Appuyer sur le bouton « supprimer » de ma mémoire

 

Sombrer dans les noires profondeurs abyssales

 

Essayer d’oublier qui je suis

 

Devenir un pur esprit

 

Pour planer au dessus des plus hauts sommets

 

Et souffler ma haine autour du monde

 

Pour empoisonner ces salopes de vipères

 

Qui sifflent leurs mensonges dans d’innocentes oreilles

 

Détruisant les gens honorables

 

Et leurs cœurs plein de bonté.

 

 

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 .

Sister « dans l’attente du permis de tuer »

 

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11 février 2007 7 11 /02 /février /2007 01:03

 

 

Lorsqu’il vous arrive un sale coup dur, que vous sentez le sol se dérober sous vos pieds et que l’avenir semble quasi désespéré, vous n’avez pas beaucoup de choix à votre disposition et certaines idées vous traversent l’esprit :

 

- tout plaquer pour aller vivre au fin fond de la Patagonie (mais sans jet privé, ni 4x4 de luxe)

- mettre fin à vos jours en vous infligeant l’ultime souffrance qui effacera toutes les autres et vous libérera de ce monde cruel

- rejoindre un cloître, une abbaye, un prieuré ou un monastère quelconque et entrer dans les ordres en poussant la porte d'une congrégation religieuse (les Bénédictines, les Carmélites, les Ursulines, etc.).

 

Dans le premier cas, n’ayant pas l’âme d’une aventurière et surtout pas un rond devant moi, j’avais laissé tomber.

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Pour le deuxième, j’ai tenté mais là-haut ils n’ont pas voulu de moi et en bas, y’avait une liste d’attente de folie ! Du coup, ils m’ont renvoyé à l’expéditeur. Et puis entre nous, les T.S., c’est très surfait. Se détruire ne résout rien, ce n’est que pure lâcheté finalement.

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Par contre, je suis passée à deux doigts de la troisième catégorie

 

Je me disais : « c’est cool, on est nourri, logé, blanchi et quitte à être privée de liberté, ça reste moins violent que la taule. Le déroulement des journées semble un peu monotone, toutefois je serais loin du monde, hors du temps et surtout dispensée d’avoir à gérer les incertitudes du lendemain ».

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C'est plutôt cossu comme bicoque, n'empêche, le taulier n'est pas commode.

 

Il me fallut approfondir la question.

 

Ce choix requiert une totale abnégation, un oubli de sa personnalité, de ses goûts, du fait qu’on est unique.

Hum, voilà qui est assez angoissant de se glisser dans un moule si étroit et de renoncer à être soi

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Et sinon pour la bectance ? Ca semble franchement frugal, pas d’option « menu gastronomique » de temps en temps ?

Non ! Je ne dois pas céder au péché de gourmandise ? Arf, va falloir oublier la Guinness, le Nutella, les mets et plats que j’apprécie ? Gloups, voilà qui est un sale coup dur !

 

 

Faire vœu de chasteté ? A l’époque, cela m’arrangeait car je naviguais alors entre grosse déception et énorme catastrophe. Les hommes rimaient avec pour moi avec souffrance, et les éloigner était mon vœu le plus cher. Quoi de mieux que le monastère pour cela !

 

 

Et sinon, entre deux offices, les prières et les tâches ménagères classiques, y’a moyen d’écouter de la musique qui ne ressemble pas à des cantiques ?

Nan, même pas en rêve ?!? Allez, je mettrais mon casque, vous n’aurez pas à écouter « Hells bells » avec moi. Toujours pas ! C’est votre dernier mot Mère Supérieur ?

Définitivement ! Z’êtes pas très joueuse, je trouve.

Oups, là va y’avoir maldonne parce que je veux bien payer de ma personne, mais y’a des limites à ne pas dépasser. Sans musique, je vais me dessécher comme un pruneau ! C’est inhumain comme traitement. Je ne voudrais pas être désagréable, n’empêche que vos chants, c’est loin d’être super enthousiasmant ! J'ai un joli brin de voix, je peux vous arranger ça vous savez...

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Bon, sinon y’a bien un petit ordi (avec l’ADSL) dans un coin ? Juste histoire de se tenir au courant du monde qui continue de tourner.

Non plus ? Rien en stock, vous n’avez d’ailleurs aucune idée de qui est cet ADSL ? Ah oui, là on est à des années lumières de ce qui se passe à l’extérieur.

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Concernant les bouquins, y’a moyen de lire autre chose que « le boss, sa vie, son œuvre » ?

Niet, nada, que dalle.

Oh la vache ! C’est un truc à devenir fou. Je comprends que vous ayez du mal à recruter dans votre communauté. Sérieux, c’est plus une abbaye ici, c’est Cayenne !

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N’en prenez pas ombrage, mais je crois que je vais réfléchir encore un peu avant de signer votre charte de bonne conduite car je crains d’y laisser mon âme dans votre fourbi.

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Avec le recul, je crois vraiment avoir fait le bon choix et préfère porter ma croix au quotidien en continuant à avancer vers un avenir flou et parfois angoissant, plutôt que de prendre l’habit et d’oublier de vivre.

Depuis, j’ai aussi compris qu’il y avait de bonnes choses à tirer des mâles et ne regrette pas ma volonté de vouloir rester libre pour profiter des petits plaisirs enthousiasmants.

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Sister « au diable vauvert »

 

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18 décembre 2006 1 18 /12 /décembre /2006 01:23

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...Et des moralisateurs à deux balles !

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Question : Citez-moi deux personnalités françaises hyper-méga-vachement connues ?

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Réponse : Zidane et Hallyday.

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Analyse : Déjà on constate que le culte des loisirs et des grosses usines à fric ont la vie dure. Je ne reprendrai pas le discours d’Arlette, mais visiblement, la « magie » du grand capital semble toujours faire rêver.

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Développement : Creusons un peu, que constate-t-on ? Que le premier, multimillionnaire de son état, vit sagement à l’abri du fisc français. Ayant pris soin de planquer ses biftons et ses écoeurants revenus publicitaires loin du Trésor Public. Sous le soleil (madrilène) exactement…

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Lorgnons maintenant du côté de notre « Johnny national » qu’il va d’ailleurs falloir débaptiser rapidement. Après avoir quémandé une carte d’identité belge sous prétexte d’antécédents maternels, le voilà maintenant cherchant à se faire domicilier en Suisse en investissant à Gstaad.

Il l’a dit, l'a promis, juré, craché, il vivra 6 mois et 1 jour au moins dans ces merveilleuses montagnes qu’il découvre à peine.

Pourquoi cette subite fascination pour nos amis d’outre-Léman ? Ah, tout le monde le sait, on penche pour une volonté appuyée de vouloir poser ses lourdes valises pleines de fric dans une contrée où les banques ne sont pas alimentaires.

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Conclusion : L’un roule pour la mère Chirac, l’autre parade pour Sarko. Ils nous font la morale pour être de bons citoyens responsables, pour donner un maximum de nos maigres économies à des causes du bout du monde*, pour régulariser des sans-papiers à tour de bras (sans se soucier de leur avenir ensuite).

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Finalement, combien de nécessiteux ont déjà été hébergés dans la luxueuse villa de notre bleu étoilé ?

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Combien de fois a-t-on vu le « sans fiscalité fixe » SMET servir la soupe populaire ou aider les bénévoles directement sur le terrain ?

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Rien ! Nada ! Que dalle !

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Ah pour tenir le crachoir au père Drucker, ça y’a du monde ! Mais pour aller au charbon, foutre les mains dans le cambouis, se frotter à la vraie misère quotidienne, y’a plus personne !

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J’ai cité ces deux figures du pays, mais ils ne sont que des exemples représentatifs des personnalités qui se permettent de nous faire la morale, alors qu’eux-mêmes semblent incapables d’assurer leurs devoirs civiques en acquittant notamment l’impôt qui permet la redistribution. Rappelons aussi que plus de la moitié des Français n’en paient pas, tant leurs revenus sont insuffisants.

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Voilà où nous en sommes : les bourges « super pétés de thunes » se barrent dans des paradis fiscaux et pavanent aux Restos du Cœur pour se donner bonne conscience et mieux atteindre nos portefeuilles. Pendant ce temps, la classe moyenne - composée des vrais travailleurs qui font tourner l’économie du pays - est ponctionnée au maximum et de toutes parts.

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Il paraît que s’ils pouvaient passer Noël avec une célébrité, les Français choisiraient Mimi Mathy et Yannick Noah. Et bien moi, il est hors de question que je partage ma bûche avec ce dernier. Dans le genre faux-cul, il se pose là !

S’offusquant partout dans les médias que si Sarko passait, il quitterait le pays illico. Je rappelle au passage qu’il a foutu le camp depuis longtemps avec ses comptes bien garnis ! Une grosse farce ou une pure bouffonnerie de sa part ?!?! Pas franc du collier le Noah !

S’il veut vraiment jouer les humanistes, qu’il donne les revenus de son dernier album pour construire un centre pour handicapés en pleine Sarthe ou qu’il finance la construction de crèches dans le Nord. Après on en reparlera.

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Juste un dernier point, vous vous souvenez d’Emmanuelle Béart qui nous jouait la star offusquée dans l’église Saint-Bernard. Je rappelle qu’elle aussi, s’est barrée en Suisse. Tout comme Patricia Kaas, Isabelle Adjani, Alain Prost, Charles Aznavour, Alain Delon, Lilian Thuram, etc.

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Moi je marche la tête haute, car la CMU, les logements sociaux, les aides d’urgences et même les infrastructures de ce pays, je les finance pleinement. Pourtant, je ne finirai jamais sous les projecteurs pour cela, on ne me fera jamais de courbettes pour avoir bien payé ma taxe d’habitation ou mon impôt sur le revenu.

Je ne ramène pas ma gueule dans les émissions de télé, j’agis au quotidien pour aider ceux qui en ont besoin. Les œuvres caritatives ont tout autant besoin de bras que de chèques. Et même sans ces organismes, il y a moyen de mettre de la bonne volonté pour aider son prochain sans fanfaronner partout qu’on le fait.

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Les people moralisateurs me font gerber ! Ils associent leur image à telle ou telle œuvre, a priori c’est bien, ça fait venir des sous, ça donne une notoriété pour soigner, aider, soutenir des populations qui souffrent. N’empêche que ça apporte surtout une image positive à ces pseudos stars qui ensuite s’en lavent les mains en bouffant un caviar hors de prix à deux pas de ceux qui ne savent pas s’ils « passeront l’hiver ».

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Dans le même esprit, je trouve intolérable qu’on paye le voyage de la mère Chirac avec tout son staff pour aller voir le Pape, alors que cette visite est purement privée et n’a rien à voir avec les intérêts de l’Etat ! De quel droit cette moralisatrice des pièces jaunes se permet-elle de claquer des centaines de milliers d’euros de nos propres deniers pour son plaisir personnel ?

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Au Nouvel An, prenez la bonne résolution de passer du temps avec les malades, les pauvres, les désocialisés, ce sera plus utile que de filer encore plus de fric à ces stars qui ne se sentent pas concernées par la misère autour, sauf pour se faire une belle image dans Gala ou Paris Match.

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Donc j’en ai marre, ras le bol de ces imposteurs, people tartuffes qui nous prêchent la bonne parole avant d’aller se vautrer dans leur luxure pécuniaire défiscalisée.

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Sister « qu’ils crachent un peu leur pognon »

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*Notez que je ne critique pas les œuvres de charité et le fait d’aider les plus faibles. Juste qu’il faut raison garder. On a aussi du quart monde chez nous !

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18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 23:19

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Vodka, 20 ans de sagesse, de douceur, de bonheur complice.

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Elle a rejoint le monde du silence, mes pensées l'accompagnent.

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9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 00:56

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Vous connaissez déjà les divers méfaits et dangers dus au tabac, je ne vais pas vous donner des leçons sur les risques de consommer de l’arsenic ou d'autres poisons (il y a plus de 4000 substances différentes dans l'objet ci-dessous), ni vous faire la morale sur les dizaines de maladies qu’il peut provoquer ou aggraver.

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Choisissez le menu ! Vous n'avez que l'embarras du choix pour le suicide à petite dose. La mort sera lente, mais douloureuse aussi.

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Non, là je vais plutôt évoquer ce qui vous touche vraiment (c’est le cas de le dire !) le cœur du problème : votre virilité.

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L’heure est grave. Il me faut vous informer de quelques conséquences fâcheuses induites par le « plaisir » de la clope au bec.

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Tout d’abord, cela réduit la qualité de votre sperme. Je ne parle pas ici de ses caractéristiques gustatives (on n’a pas gardé les cochonnes ensemble !). Mes compétences de gastronome n’iront pas jusqu’à ce diagnostic.

Là, il s’agit du taux de normalité des spermatozoïdes, de leur normalité, de leur nombre (plus de 40 x 106/ml à chaque départ de course).

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Bon, OK, cela peut arranger ceux qui ne veulent pas laisser traîner partout une descendance inopinée (c’est qui cette Ino ?) ou ceux qui n’ont pas le courage de dire à leur moitié qu’assumer un rejeton n’est pas dans leurs priorités (alors que la dernière Porsche, oui).

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Non, je pense nettement aux célibataires et à ceux que les performances horizontales, verticales ou obliques intéressent.

Apprenez qu’à cause de votre tabagisme, la qualité de votre turgescence (souvent matinale) se trouve fortement diminuée, quel dommage !

Pire, vous ne tiendriez pas la distance lors de l’épreuve de fond (si je puis dire).

Même s’il ne vous sera pardonné que le 1er coup soit parti tout seul, il faudra vite vous remettre en selle (sur une belle croupe) et là, vous risquez fort de ne pas trouver l’énergie nécessaire à l’effort escompté.

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Bien sûr il existe des exceptions et il me vient immédiatement à l’esprit les paroles d’un excellent ami - fumeur de roulées de son état - qui m’a assuré pouvoir tenir 10h30 d'affilée sans coup férir (100 coups fait rire, hi hi). Je le crois sur parole, car je l’en sais parfaitement capable à défaut de ne pouvoir juger moi-même sur pièce… Oui, ce cas est rarissime et il ne faut pas espérer égaler son record sans un entraînement acharné (avec une entraîneuse patentée ou autre).

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Par ailleurs, je vous rappelle que la cigarette coupe le souffle. Ce qui risque de fortement pénaliser vos tentatives de séduction si vous haletez comme un bœuf dès les premières minutes « d’usinage ».

Sans parler de l’haleine de chacal le matin au réveil, si toutefois la demoiselle tient jusque-là…

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Je sais, arrêter de fumer est une entreprise très délicate, longue et difficile. Cela met les nerfs à rude épreuve et il faut un moral d’acier pour avoir un beau poteau (de Landerneau) qui va faire du bruit dans les chaumières.

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Autre avantage, imaginez la masse d’argent économisé et qui pourrait servir à vous payer quelques massages bien mérités.

Finie également l’angoisse de la rupture de stock, le dimanche midi, dans les faubourgs de Moussu-le-Glouvieu (et ses corbeaux ravitailleurs).

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On dit parfois qu’il faut soigner le mal par le mal, dans le cas présent, je serais plutôt tentée de vous inviter à remplacer le vice par un autre, moins destructeur.

Vous connaissez l’adage : « la fonction créée l’organe » ? Donc, vous voyez là où je veux en venir. La pratique, il n’y a que ça de vrai !

D’ailleurs, les médecins vous le diront, rien ne vaut l’exercice physique. Foi de Sister, mieux vaut tirer une Martine que de tirer sur une tige. Surtout si Martine est une belle plante !

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Ne désespérez pas si les débuts sont hasardeux, c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Rome ne s’est pas faite en un jour, Rocco non plus.

Quand vous aurez les mains occupées, vous n’aurez plus envie de fumer…

Petit rappel de prudence : dès que ça commence à sentir le caoutchouc brûlé, ralentissez la cadence, ménager votre monture.

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Désormais, lorsqu’une jolie brune viendra vous proposer une blonde, demandez-lui si c’est une copine à elle plutôt que d’accepter la cigarette et de lui squatter son briquet.

Vous pourrez alors répondre : « non merci, je ne fume plus » avec un sourire complice, un air entendu et un œil goguenard. Petite allusion subtile à votre nouveau statut de sex-symbol et oubli de la mollesse révolue.

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Chiche que vous en êtes capables ?

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Sister « une place en non-fumeur, S.V.P. »

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30 octobre 2006 1 30 /10 /octobre /2006 23:28

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J’ai eu la mauvaise idée d’accepter de bosser samedi. Un samedi ! Jour sacré de ma grass’ mat’ préférée et des croissants frais. Sacrilège, je m’en veux d’avoir accepté.

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Grossière erreur disais-je. Il a donc fallu que je sorte le nez de l’oreiller à 6h pour aller turbiner. Pff, fatiguée d’avance.

 

En attrapant au vol mon RER B à Gare du Nord, je suis saisie par une odeur très forte. Cela me saisit et me coupe le souffle, je me mets instinctivement en position « apnée ». On croirait que 50 greffiers (des félins, pas les commis des tribunaux) sévèrement burnés et à la prostate défaillante se sont laissés aller dans la rame. Il n’est pourtant pas possible qu’on ait ainsi laissé des matous uriner de concert en ce lieu insolite sans que quelqu’un ne fasse quelque chose. Etonnant aussi, personne autour ne semble gêné par le puissant effluve d’ammoniaque. Ouf, perso, je suis contente de descendre à la prochaine !

 

Ce matin, en arrivant rue Picpus, mes narines sont saisies par une puanteur bien gerbante. Mais qui a bombardé les chiottes ici ? Ca empeste les gogues sur plusieurs centaines de mètres ! Pourtant rien de visible a priori, on devrait voir une marée d’excréments envahir le caniveau ?!? Nulle part je n’aperçois de camion-aspirateur chargé de désengorger des canalisations débordantes ou autre fosse à purin pour notables Parigots. Rappelons-nous ce que disait Brel, les bourgeois c’est comme les cochons. Gruiiiik ! J’en déduis qu’il y a dû y avoir un incident majeur dont je n’ai trouvé aucun indice. Il faut avouer que je n’avais ni le temps ni l’envie de poursuivre mes investigations. Je m’empresse de bifurquer dans une voie moins parfumée. Pff, c’est dur de supporter cela dès l’aube d’un lundi ordinaire.     

 

Ce soir - dans le métro cette fois - je fais remarquer à ma collègue qu’une puissante « émanation volatile » dont je ne parviens pas à trouver l’origine me chatouille les naseaux. Ca schlingue grave ! Elle acquiesce et nous cherchons à identifier la composition de l’odeur infecte. Il s’agit d’un mélange indéfinissable dont nous distinguons : de la naphtaline (version concentrée), de l’ail (burp !), de l’huile de goudron (comme sur les anciennes traverses de chemin de fer), un relent de rat crevé (caché derrière les amygdales), Angel de Thierry Mugler (oups, là c’est le parfum de la femme d’à côté). Difficile de trouver les autres composants de l’immonde pestilence. Toujours est-il que l’on n’a pas tardé à changer de wagon pour fuir l’affreux mélange nauséabond.

  

Les temps sont durs à Paname en ce moment. Et dire que je suis enrhumée depuis quelques jours, je n’ose pas imaginer ce que ce serait si mon tarin fonctionnait à plein régime ! .

 

Sister « ça existe les boules Quiès pour pif ? » . 

 

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23 octobre 2006 1 23 /10 /octobre /2006 22:24

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Le jour se lève à peine
Je suis déjà debout
Et déjà je promène une larme sur mes joues
Le café qui fume
L'ascenseur qui m'attend
Et le moteur que j'allume
L'aident à prendre lentement
Prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
J'aimerais que quelqu'un vienne et me délivre
Mais celui que je viens de choisir
M'a donné juste assez pour survivre
Et trop peu pour m'enfuir
Je reste prisonnier de mes promesses
À tous ces marchands de tapis
Qui me font dormir sur la laine épaisse
Et qui m'obligent au bout de chaque nuit
À prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
Et quand je veux parler à personne
Quand j'ai le blues
Je vais décrocher mon téléphone
Et je fais le 12
Je suis un mutant, un nouvel homme
Je ne possède même pas mes désirs
Je me parfume aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir
Je regarde s'éloigner les rebelles
Et je me sens à l'étroit dans ma peau
Mais j'ai juré sur la loi des échelles
Si un jour je veux mourir tout en haut
Il faut que je prenne ma place dans le trafic
Faut que je prenne ma place dans le trafic
Et quand je veux parler à personne
Quand j'ai le blues
Je vais décrocher mon téléphone
Et je fais le 12
Parce que quoique je dise
Quoique je fasse
Il faut que passent les voitures noires
Je suis un mutant, un nouvel homme
Je ne possède même pas mes désirs
Je me parfume aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir
Il y a tellement de choses graves
Qui se passent dans mes rues
Que déjà mes enfants savent
Qu'il faudra qu'ils s'habituent
À prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
Ma place dans le trafic

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Mine de rien, cette chanson n'a pas vieilli alors qu'elle date de 1981 !!! 

Au fait, retrouverez-vous (sans moteur de recherche), le nom de celui qui la chantait ? Allez, un petit effort, je sais quand sans Internet ce sera plus difficile, mais votre cerveau peut aussi fonctionner sans son extension de mémoire numérique alors, vous ne voyez pas ?

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Sister "au fond du jardin"

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30 septembre 2006 6 30 /09 /septembre /2006 22:24
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Toutes les 3 semaines environ, il me scrute, m’étudie, me décode (barre), m’analyse et tire ses conclusions.
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Il sait tout de mes habitudes alimentaires, de ma consommation d’alcool, de la variété de croquettes boulottées par Fauve.
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Il a bien vu que j’avais horreur du céleri-branche et de la Suze, mais que je craquais pour les mangues et le Bailey’s.
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Il connaît la couleur de mes petites culottes et la taille de mon royal fessier (bah oui, y’a pas que Ségolène ! Moi aussi je peux m’afficher avec une étiquette de sang bleu, non mais !).
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Parfois il me met des bâtons dans les roues et m’empêche de prendre mon chocolat préféré et fait porter le chapeau à Monsieur Villars, c'est un peu facile d’accuser les autres.
Monsieur M.E.L. ne serait-il pas un peu faux-cul ?
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Il a une démarche quasi dictatoriale, car il m’impose en partie mes « choix ». Il prétend que sa région a du talent, alors il veut en coller plein mon cabas.
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Il me fait penser au B.O.F. pendant l’occupation, car il fait son beurre sur mon dos en prétextant être le Don Quichotte du pouvoir d’achat.
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Monsieur M.E.L. fait le tapin partout dans les gares, les rues, les magazines. Il vient même racoler dans ma boîte aux lettres.
Il sait que beaucoup céderont à ses avances et que les places sont chères. Que certains se laisseront tenter par une offre concurrente, encore plus alléchante.
Alors, c’est la surenchère, il fait des petits cadeaux, sous la forme de jeu de piste. Il faut fureter partout pour dénicher un avoir de 0,30 €. Ça m’énerve, je ne rentre pas dans sa combine et n’achète que ce que je veux et s’il n’y en a pas, tant pis pour lui, je vais ailleurs.
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Il va pavoiser dans les médias, qu’il sait faire taire quand ça l’arrange (Marianne en avait fait les frais). Ils sont dans l’arnaque depuis des générations, du coup, ça donne un certain pouvoir. Les enveloppes garnies qu’ils lâchent (lui et les autres distributeurs) leur permettent d’obtenir un silence complice lorsque l’escroquerie est si énorme qu’elle finit par se voir. Heureusement, le journaliste fait le rabatteur et il est docile, sinon on lui coupe les vivres. Ah ! C'est primordial le "temps de cerveau disponible"...
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Vous n’avez pas reconnu qui était Monsieur M.E.L. ? Vous me décevez, il habite près de chez vous aussi. La prochaine fois, en attrapant votre Caddie, pensez qu’il vous observe et prend note de tous vos agissements pour vous en vendre plus encore la prochaine fois.
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Sister « pas dupe »
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P.S. : Pour info, j'avais déjà rédigé mon article, lorsque je me suis rendu compte que le "sujet" avait officiellement pris cette abréviation pour sa communication. Comme quoi...
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29 septembre 2006 5 29 /09 /septembre /2006 00:00

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Penchons-nous aujourd’hui sur un travers typiquement féminin : la propagation de ragots ou le « cassage de sucre » sur le dos d’une truie, euh… d’autrui.

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Vous l’avez peut-être remarqué, je ne suis pas tendre avec la gent féminine dont je ne partage pas les « valeurs ». Rappelons que l’impérieuse nécessité d’un accord chaussures / sac à main me laisse totalement dubitative, quand elle ne me plonge pas dans une profonde indifférence, à la limite du mépris.

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De « fashion victim », je n’ai retenu que l’aspect S.M. de la douleur consentie et souhaitée. N’étant pas portée sur ces pratiques, je laisse ça aux blondes de base.*

Nan, c'est pas ma voisine de palier. Essaye encore une fois..

*Ceci constitue un terrible pléonasme, je vous l’accorde, mais j’aime bien l’idée de la mise en abîme, surtout pour parler du néant. Oui, cette note de bas de page, a fait de la résistance et n'a pas souhaité descendre, elle est donc restée dans le texte et a été remplacée par une blague en fin du texte.

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J’en profite pour préciser - dans un souci d’égalité des chances et de traitement - que la « blonde attitude » peut parfaitement s’appliquer aux femmes de couleur, aux minorités visibles, aux « chances pour la France » et j’en passe.

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Revenons à notre propos initial : à quoi ça sert de « pourrir » une autre gonzesse en racontant des horreurs sur son compte (qui ne sont souvent que pure affabulation) ?

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.- A se « faire mousser » ? Ridicule ! Évoquer le défaut de quelqu’un ne vous dote pas pour autant de la qualité correspondante.

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- A se faire plaisir ? Indubitablement. Elles semblent y trouver une certaine forme de jouissance, sinon à quoi bon.

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- A paraître mieux qu’elles ne sont ? Probable. L’utilisation d’un faire-valoir est toujours une ruse facile à utiliser.

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- A trouver un sujet de conversation ? Immanquablement. Il est vrai que lorsque le champ culturel se limite à la lecture de Voici et à une présence assidue devant « Les Feux de l’Amour », il ne reste plus grand-chose à raconter.

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- A vouloir ressembler à Paris Hilton ? Pitoyable. Merci à toutes les personnes se trouvant dans cette configuration de bien vouloir déguerpir de mon blog et de se signaler immédiatement à l’hôpital psychiatrique le plus proche afin de recevoir leur dose salvatrice (pour l’humanité) de « bouillon d’onze heures ».

..

Pas de doute, j’ai beau chercher, je ne vois pas ce qui les attire dans cette entreprise de destruction de l’autre. Visiblement, il n’est même pas nécessaire que la proie de leurs sarcasmes soit une rivale pour subir leurs assauts de fiel et de méchanceté gratuite. Le but, l’intérêt, la finalité de ces manœuvres demeurent pour moi un grand secret.

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Et dire que correctement entraîné, le cerveau féminin peut égaler celui de l’homme… si, si, observez plutôt (nan, je ne ferai pas la blague de l’ami de Mickey).

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Marie Curie, Claudie Haigneré, Marguerite Yourcenar, La Calas, etc. Elles se sont imposées par leur talent (et pas en se vautrant dans la piscine d’un loft). Attention, la notoriété n’est pas non plus un gage absolu de qualité, la preuve : Condoleezza Rice, là c’est le ratage total. Hyper connue, d’accord. Mais tout autant détestée, tant elle est mauvaise et fout la trouille par ses propos.

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Va falloir que ré-apprenne à vivre dans un environnement professionnel majoritairement féminin. Sacré gageure !

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Sister « au pays des aveugles, les borgnes sont rois »

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Petite blague bonus :

Quelle est la différence entre une cravate et la queue d'un cheval?

La queue du cheval elle, cache complétement le trou du cul qui est derrière !

 

 

 

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28 septembre 2006 4 28 /09 /septembre /2006 01:51
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Gare du Nord – 8h21 - Accueil du service Navigo.
 
 
Deux agents aux guichets et trois qui glandent derrière, le quota est respecté.
Après 10 bonnes minutes d’attente, arrive mon tour. Heureusement qu’il n’y avait personne d’autre dans la queue.
=> D’abord, je n’aime pas partager les bons morceaux.
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Attention, ces logos ont pompé tout le budget, d'où les faiblesses dans le recrutement.
 
- Bonjour, je voudrais un justificatif de paiement pour mon employeur, voici mon pass’ Navigo.
=> Pour une fois qu’on peut se faire rembourser un truc, j’vais pas me priver.
 
 
- Faut que je ressorte le dossier.
=> Vieille habitude persistante à la SNCF malgré l’informatisation du système.
Vous payez combien par mois ?
 
 
- Il me semble que vous êtes mieux placée que moi pour le savoir ! C’est environ 96 €.
=> Elle fronce les sourcils devant son écran.
 
 
- Pff, comment je vais faire votre papier ? Novembre, c’est votre mois offert*.
 
 
- Quelle importance ? Vous avez juste à noter sur l’un de vos papiers à en-tête le montant qui m’est prélevé mensuellement.
=> Elle commence déjà à me courir sur le haricot (de mouton), je sens que ça va mal se mettre c’t’affaire.
 
 
- Bah oui, mais là, c’est l’échéance de votre renouvellement et pour nous, c’est là qu’on vous fait le mois gratuit.
 
 
- Mais enfin, je m’en fiche, c’est pourtant facile de regarder le montant qui m’est prélevé !
 
 
- Oh mais, je ne sais pas ce qu’ils font dans votre banque !
 
 
- Je ne vois pas le rapport, c’est bien la SNCF qui perçoit l’argent, non ?
 
 
- Là je vous dis que c’est à zéro sur mon ordinateur.
=> Oh putain, j’vais m’la faire la costumée ! J’ai déjà perdu trop de temps avec elle.
 
 
- Vous n’avez qu’à inscrire le montant d’octobre ou celui de décembre, moi ça me convient.
 
 
- Hum, c’est vrai que si je vous fais un reçu pour 0 € prélevé, vous ne pourrez pas vous faire rembourser.
=> C’est un sketch ? La caméra cachée ? Marcel Béliveau ? Je n’en crois pas mes oreilles, l’information n’arrive pas à faire le tour de son cerveau de poule !
  
 
- Ecoutez, c’est combien sur vos listes pour une carte zones 1 à 5 ?
 
 
- Attendez, je vais voir.
=> Et dire qu’elle ne fait que ça toute la journée ! Admirez l’artiste dans son œuvre, appréciez la qualité de l’organisation sans faille (sic).
C’est 94,50 €.
 
 
- Hé bien voilà ! Vous notez ça, un coup de tampon et le tour est joué !
 
 
- Ah bon, ça vous suffit ?
=> Elle est désespérante, je n’en tirerai rien de plus, pourvu qu’elle obéisse sans broncher. Elle y réfléchira plus tard… peut-être...
Votre nom, c’est ?
 
 
- Pareil que sur la carte ou sur mon dossier. Vous voulez en plus une pièce d’identité, ma carte de bibliothèque, mon passeport breton ?
 
 
- D’accord c'est bon, voilà votre justificatif.
 
 
- Merci, bonne journée.
=> J'espère n'avoir pas à revenir avant des lustres ! Elle m'a bien pris le chou la guichetière.
 
 
Gare du Nord – 8h50 – Enfin libre !
 
 
 
Sister « heureusement qu'il y a moins d'avaries matériels que d'incompétences humaines... »
 
 
 
 
* j’explique pour les « non transiliens » : c’est une sorte de Carte Orange annuelle correspondant à 11 coupons mensuels au lieu de 12 pour tenir compte du mois de congés payés. Renouvelable par tacite reconduction (comme ils disent dans les contrats).
 
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À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

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